Le chef d'exploitation des remontées mécaniques a la responsabilité d'acheminer les clients sur les domaines skiables. Il coordonne les opérations de mise en fonction, de conduite et de surveillance des téléskis ou des téléphériques.
Code ROME : I1101
Le chef d'exploitation des remontées mécaniques est le garant de la satisfaction des clients concernant le domaine skiable. Il est responsable du bon fonctionnement des remontées mécaniques et gère le personnel, qu'il soit permanent ou saisonnier. Il doit avoir de bonnes capacités d'organisation, de communication et de management. La sécurité, des skieurs mais aussi du personnel, est un aspect non négligeable de son activité.
Dans les stations de ski, le chef d'exploitation des remontées mécaniques supervise l'exploitation de l'ensemble des remontées mécaniques : téléskis, télésièges, télécabines, etc. Il affecte à chaque appareil le personnel d'exploitation nécessaire, et coordonne le travail des mécaniciens et des électriciens pour les opérations de maintenance et de réparation, ainsi que pour l'installation de nouveaux équipements.
Il a également des responsabilités de gestion. Il gère le budget de son service (salaires, charges d'investissement et de fonctionnement), supervise les plannings et, en relation avec le directeur de site, organise le recrutement du personnel d'exploitation et le plan de formation.
Responsable de la sécuritéIl est chargé de l'application du PIDA (plan d'intervention pour le déclenchement préventif des avalanches) et contrôle la fermeture des appareils au public pendant ces opérations. En cas de défaillance d'une installation, il évacue les passagers et affecte les moyens humains et matériels nécessaires.
À l'affût des nouveautésIl se tient constamment informé de l'évolution de l'offre des constructeurs pour les nouveaux équipements, participe aux salons et aux démonstrations organisés par ces derniers, et propose modernisation ou acquisition de matériels.
Le chef d'exploitation des remontées mécaniques doit être capable de diriger une équipe. Il devra tout d'abord évaluer les besoins en personnel, les compétences nécessaires, effectuer les entretiens d'embauche éventuels, puis gérer son personnel : sens de l'organisation et aptitude au commandement sont de rigueur. Il doit être particulièrement attentif à développer la communication avec ses collaborateurs et savoir être à l'écoute pour éviter les conflits et animer l'équipe.
... avec des compétences techniquesCette activité nécessite en outre des compétences techniques dans les domaines concernant les téléskis, les télésièges ou les télécabines : mécanique, électricité et électronique. Même si ces compétences ne sont pas utilisées au quotidien par le chef d'exploitation, elles lui permettent de mieux comprendre les difficultés rapportées par les équipes techniques. La maîtrise de l'outil informatique et des logiciels de gestion est incontournable. Et, bien sûr, savoir skier est souvent nécessaire !
Cette activité est plutôt saisonnière dans les stations de moindre importance. Dans les grandes stations, en revanche, il s'agit très souvent d'un emploi à l'année.
Hors saison hivernale, le chef d'exploitation des remontées mécaniques participe aux études et aux travaux sur les remontées mécaniques neuves, en liaison avec son responsable. Il gère les aspects techniques, administratifs et humains relatifs à ces chantiers d'installation des nouveaux équipements ainsi qu'aux chantiers de révision des équipements existants.
Le nombre de stations de ski étant limité, le marché de l'emploi est restreint.
Évolution de carrièreOn débute rarement directement par un poste de chef d'exploitation des remontées mécaniques. Cela se fait plutôt par promotion interne, après avoir occupé d'autres fonctions dans l'entreprise. Après plusieurs années d'expérience, il est possible de devenir directeur de site.
Chaque station recrute selon ses propres critères et besoins. L'embauche nécessite au préalable l'accord du service de contrôle, la direction départementale de l'équipement.
Il n'existe pas réellement de formation spécifique. Un niveau de technicien supérieur ou d'ingénieur, en fonction de l'importance de l'exploitation, est souvent exigé. Parmi les formations appréciées par les employeurs, on peut citer, au niveau ingénieur, les écoles des arts et métiers et l'Enit (École nationale d'ingénieurs de Tarbes).