La qualité de l'eau ou de l'air comme le réchauffement climatique sont en tête des préoccupations. Le climatologue, souvent un chercheur, mène des études sur le long terme pour prévoir les évolutions de notre climat et les conséquences possibles.
Code ROME : K2402
Le climatologue base ses recherches sur des données remontant le plus loin possible dans le temps. Il analyse des relevés variés (niveau des précipitations, température de l'air ou des océans, pression atmosphérique...) et émet des hypothèses pour le futur. Scientifique de haut niveau, il travaille en laboratoire de recherche ou pour les compagnies d'assurances, par exemple. Il peut se rendre sur le théâtre de catastrophes naturelles pour étudier le phénomène et tenter d'anticiper d'éventuelles répliques.
Généralement, le climatologue participe à des programmes de recherche, seul ou plus souvent en équipe. Il s'appuie sur des relevés climatiques couvrant des périodes souvent très longues car, même si le phénomène a tendance à s'accélérer, le climat évolue plutôt lentement.
De nombreuses données à prendre en compteTempérature de l'air ou des océans, chutes de neige ou de pluie, épaisseur de la glace, courants marins, pression atmosphérique... font partie des variables étudiées par le climatologue. Il étudie minutieusement toutes les données liées à ces phénomènes, grâce à des programmes informatiques performants qui produisent courbes et cartes en 3D (trois dimensions). Mais, comme l'informatique ne fait pas tout, le climatologie doit ensuite interpréter tous ces résultats.
Des interventions de terrain ponctuellesEn cas de catastrophe naturelle (inondation, tempête, tsunami, etc.), le climatologue se rend sur le terrain afin d'étudier le phénomène de plus près, de faire des relevés et des mesures. Il cherche ensuite à trouver une explication au phénomène et, surtout, les moyens de prévenir une récidive.
Le climatologue est un scientifique de haut niveau, généralement chercheur, dont la rigueur et la méthode sont appréciées, notamment dans le monde de l'entreprise. Il doit avoir un solide bagage en mathématiques (notamment en modélisation), physique, géographie physique et parfois en chimie. Il doit, en plus, savoir vulgariser le résultat de ses recherches en rédigeant des rapports adaptés à ses destinataires.
Adaptable et bilingueComme tout chercheur, le climatologue doit parfois se tourner vers l'international, pour débuter ou en cours de carrière. Par ailleurs, il peut être amené à voyager ou à partir en mission pour des périodes allant de plusieurs semaines à plusieurs mois. Maîtriser l'anglais est donc indispensable, et connaître une autre langue constitue un véritable plus.
Même si l'on parle beaucoup de changement climatique, les débouchés pour les climatologues sont encore réduits et ces derniers doivent faire preuve d'une grande mobilité, y compris à l'international, pour débuter ou faire évoluer leur carrière.
Surtout dans la rechercheLes organismes de recherche, publics ou privés, sont les premiers employeurs des climatologues qui sont souvent associés à d'autres spécialistes. Leurs travaux sont destinés soit au grand public, soit, plus souvent, à des utilisateurs spécifiques qui cherchent à améliorer leurs connaissances scientifiques en la matière.
Le privé s'intéresse aussi aux climatologuesUn certain nombre d'entreprises ou de collectivités sont à la recherche de conseillers en environnement ou de consultants spécialisés, notamment pour calculer leur empreinte CO2. Les climatologues sont alors bien placés lors du recrutement. L'industrie et les sociétés d'assurances recherchent également des scientifiques capables d'estimer les risques climatiques. Cela constitue un autre débouché qui pourrait de se développer dans les années à venir.
Le métier de climatologue est accessible le plus souvent après un bac + 5. À noter : les formations proposées par l'ENM (École nationale de la météorologie) à Toulouse, qui forme les personnels de Météo-France : technicien des métiers de la météorologie .