Utilisation des cookies

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies ou technologies similaires,
pour la diffusion de contenus ciblés et pertinents (vidéos, boutons de partage…) ainsi que pour la réalisation de statistiques de visites.

Retour fiche métier

Administrateur/trice de mission humanitaire

C'est sur lui que repose l'équilibre financier d'une mission. Dans l'humanitaire comme ailleurs, l'administrateur tient les cordons de la bourse. À Port-au-Prince ou Islamabad, il s'adapte sans cesse au contexte, toujours difficile !

Code ROME : N1301

Descriptif

Qu'il intervienne en Somalie ou en Irak, l'administrateur de mission humanitaire a 3 missions principales : le budget, la gestion du personnel et les formalités administratives. Il peut être responsable de centaines d'employés et de millions d'euros. Sans oublier son rôle de formateur d'assistants locaux. Les organisations non gouvernementales (ONG) recherchent des personnes expérimentées qui sauront travailler dans ces conditions difficiles.

Activités

Gestion de l'urgence

L'administrateur est le bras droit financier du chef de mission humanitaire. À lui de préparer les budgets et les plans de trésorerie. Quand une organisation décide de mener une action et que le chef de mission a défini les objectifs concrets, il peut enfin intervenir. Il répartit les fonds sur les différents sites et entre les équipes. Il détermine comment, et à quel rythme, l'argent sera dépensé. La situation est instable ? Les priorités sont ajustées en accord avec le chef de mission. Comptable de l'urgence, l'administrateur peut gérer des budgets importants et des équipes de 300 à 500 personnes.

Comptabilité et formalités

Chaque jour, l'administrateur recrute et gère le personnel sur place, passe les contrats de location d'entrepôts ou de camions, suit les achats de matériels, paie les factures et les salaires. À lui aussi de régler les formalités administratives concernant les professionnels expatriés. L'administrateur tient la comptabilité, enregistre les dépenses et les recettes. Régulièrement, il rédige des rapports financiers à l'intention des contributeurs ou des mécènes et pour le siège de son organisation non gouvernementale (ONG).

Compétences

Réactif et rigoureux

Toutes les missions sont différentes. Dans certains pays, il faut se substituer aux banques ou aux financeurs de programmes d'urgence internationaux comme l'ONU. Dans d'autres cas, il faut gérer une surabondance de fonds financiers. Comme les informations de terrain font évoluer la mission en permanence, l'administrateur humanitaire doit savoir s'adapter, prendre des initiatives et des décisions, parfois à la hâte. Comme de tout comptable, on attend de lui honnêteté et rigueur dans la gestion des budgets.

Un pédagogue à l'écoute

Techniques de gestion, suivi de projet, logistique... L'administrateur prend souvent en charge la formation de ses assistants recrutés sur place - dits « locaux » jusqu'à ce qu'ils deviennent autonomes à leur tour. Écoute, patience, maîtrise de la langue et connaissance des pratiques culturelles sont autant d'atouts pour assurer ce rôle.

Vie professionnelle

Volontaire ou salarié

La plupart des ONG recrutent leur personnel expatrié sous statut de volontaire : c'est-à-dire qu'elles prennent en charge le transport, l'hébergement, les frais de vie sur place et la couverture sociale et versent une indemnité mensuelle de 800 à 900 euros. Quelques ONG offrent des contrats à durée déterminée (CDD) pour les postes d'administrateur, de coordinateur ou de chef de mission. À titre d'exemple, chez Médecins sans frontières, les administrateurs constituent 10 % des expatriés. Les candidatures étant nombreuses, la sélection est sévère.

Des évolutions variées

Les missions durent de 3 mois à 2 ans. Avec de l'expérience, les administrateurs peuvent devenir coordinateur ou chef de mission. À terme, certains humanitaires obtiennent un poste au siège, en gardant la possibilité de retourner sur le terrain. Quelques-uns se font recruter par les organisations internationales (Croix-Rouge, UNICEF). À la fin de leur mission sur le terrain ces volontaires internationaux retrouvent leur métier en France. Néanmoins, ceux qui sont partis longtemps, au-delà de 4 à 5 ans, ont plus de mal à se réinsérer.

Accès au métier

Les ONG recrutent en priorité des volontaires diplômés (en particulier des titulaires d'un bac + 5) en gestion, commerce, finance, comptabilité, audit... dotés d'au moins 2 années d'expérience professionnelle. À l'embauche, les qualités personnelles sont également prises en compte. On peut faire la preuve de sa motivation dans le cadre d'activités bénévoles. La maîtrise de l'anglais est indispensable.



Top Trouver un lieu d'information près de chez vous (conseil gratuit)