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Électronicien/ne automobile

Contrôle de trajectoire, dispositif anti-collision, système de navigation... les applications de l'électronique embarquée à bord des véhicules ne cessent d'augmenter. Le rôle de l'électronicien automobile, technicien high-tech, également.

Code ROME : I1604

Descriptif

L'électronicien automobile assure l'entretien et la réparation de l'électronique embarquée dans les véhicules automobiles. Une profession qui a de l'avenir, étant donné la multiplication exponentielle de ces équipements dans les automobiles actuelles. La complexité croissante de ces dispositifs requiert des professionnels disposant au minimum d'un bac professionnel.

Activités

Des pannes complexes

Injection, boîte de vitesses automatique, airbag, climatisation... toutes ces fonctions sont pilotées par des composants électroniques programmables. D'où une complexité grandissante des pannes. Les activités de l'électricien automobile se sont donc élargies, faisant de lui un technicien pointu.

Du diagnostic à la réparation

L'électronicien automobile assure l'entretien et la réparation de tous les systèmes embarqués. Après réception du véhicule, il établit un diagnostic à l'aide d'un banc de tests ou d'une valise, branchés directement sur le moteur ou le tableau de bord. Il analyse les résultats obtenus, et cherche l'origine de la panne, si les résultats ne sont pas parlants. Puis il procède à la remise en état de l'élément défectueux : changement d'un capteur ou d'une carte électronique, reprogrammation de logiciels...

La mise au point

Il exécute ensuite les réglages recommandés par le constructeur automobile, et vérifie notamment le tracé des courbes et graphiques qui s'inscrivent sur l'écran des appareils. La réparation achevée, il effectue les essais pour contrôler le bon fonctionnement du véhicule, puis réalise les dernières mises au point en atelier.

Compétences

Méthode et compétences techniques

La complexité croissante de l'électronique embarquée exige de la précision, de la minutie, de bonnes capacités d'analyse, de la méthode et un raisonnement rigoureux pour établir les causes d'une panne. Un dysfonctionnement électronique peut mettre la vie du conducteur en danger, aussi la maîtrise des outils d'aide au diagnostic et des diverses technologies concernées (électronique, réseaux de communication, éléments d'informatique industrielle...) est indispensable pour assurer des réparations efficaces. Mieux vaut ne pas être allergique aux ordinateurs !

Bonne communication

Attention, les compétences techniques ne suffisent pas. L'électronicien automobile est en contact direct avec la clientèle. Il doit donc aussi savoir communiquer. L'accueil et l'écoute du client, la facilité à s'exprimer et à argumenter font désormais partie des compétences recommandées, et sont très appréciées dans la profession. Il faut aussi parfois faire preuve de patience et de compréhension.

Vie professionnelle

Perspectives favorables

Les équipements électroniques représentent aujourd'hui 25 % à 30 % du prix d'une automobile, et près de 90 % des innovations dans la construction automobile (étude de l'Observatoire de la métallurgie). Les professionnels de la réparation qui maîtrisent ces technologies sont donc recherchés et ont de beaux jours devant eux.

En concession et succursale

Le technicien électronicien est recruté chez les concessionnaires (représentants d'une marque comme Renault, Peugeot ou Citroën, sur une zone géographique donnée), et dans les succursales (garages appartenant à une marque). L'embauche est moins importante chez les artisans réparateurs indépendants.

Des possibilités d'évolution

Par la suite, ce technicien spécialisé peut accéder à un poste d'expert en diagnostic. Mais il peut aussi choisir de devenir conseiller technique, et assurer la formation continue des réparateurs. Deux postes qui demandent généralement un niveau bac + 2 (BTS, DUT, DEUST) ou bac + 3 (licence professionnelle).

Accès au métier

Niveau bac pro recommandé

Le bac pro est le niveau le plus adapté pour cette activité. On peut signaler cependant une mention complémentaire que l'on peut préparer après un CAP. Il est possible de se perfectionner au-delà de ces diplômes de base.



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