Dans les maternités et les crèches, l'auxiliaire de puériculture accompagne les apprentissages des nourrissons et des jeunes enfants jusqu'à 3 ans, tout en veillant à leur hygiène et à leur confort.
Code ROME : J1304
Employé dans un hôpital, une crèche ou un centre de protection maternelle et infantile (PMI), l'auxiliaire de puériculture veille au bien-être physique des nourrissons et des jeunes enfants. Que ceux-ci soient bien portants, malades ou handicapés, il leur donne les soins essentiels à leur hygiène. En crèche, halte-garderie et centre d'accueil, il participe aussi aux activités éducatives.
Dans une maternité ou un centre hospitalier, l'auxiliaire de puériculture donne les soins courants aux nouveau-nés ou aux enfants en bas âge. Il surveille leur courbe de poids et de température, veille à leur hygiène, prépare les biberons. Il accompagne aussi la maman dans son apprentissage des soins au bébé. Enfin, c'est lui qui assure l'entretien de la chambre de l'enfant et du matériel utilisé.
Conseiller les mamansDans un centre PMI (protection maternelle et infantile), il accueille les futures mères et les jeunes mamans avec leurs bébés. Il assiste aux consultations données par le médecin, gère les dossiers et effectue, aux côtés de la puéricultrice, des visites dans les familles pour conseiller les jeunes mamans.
Apprendre l'autonomieDans une crèche, le rythme de l'auxiliaire de puériculture suit celui des enfants. Il veille à leur hygiène et à leur alimentation, apprend l'autonomie aux plus grands. L'organisation de jeux et d'activités d'éveil constitue un autre pôle important de son travail. Il permet de développer la socialisation de l'enfant avant son entrée à l'école.
Pour exercer ce métier, aimer les tout-petits n'est pas un critère suffisant. Patience, disponibilité et douceur sont requises pour travailler toute la journée avec des enfants en bas âge. De même, une bonne santé et un solide équilibre psychologique sont nécessaires pour s'investir dans ce métier.
Dynamisme et autoritéPour proposer et mener à bien des activités éducatives, l'esprit d'initiative, le dynamisme et l'autorité sont les bienvenus. L'imagination et les aptitudes à l'animation doivent être complétées par un grand sens des responsabilités, une rigueur et une attention de tous les instants. La vigilance de l'auxiliaire de puériculture est en effet constamment sollicitée !
À l'écoute des parentsLe contact avec la famille reste important au quotidien. Dans l'intérêt de l'enfant, l'auxiliaire de puériculture reste soucieuse d'entretenir une relation satisfaisante avec la famille. Sa bienveillance l'aide à jouer un rôle de soutien auprès des parents. Par ailleurs, elle participe de plus en plus à l'accueil et à l'intégration sociale d'enfants handicapés ou atteints de maladies chroniques.
Sur les 85 000 auxiliaires de puériculture, 99 % sont des femmes. Les débouchés diffèrent selon la région, le type de structure ou de service. Les opportunités d'emploi sont moins nombreuses en province. Dans les crèches et les haltes-garderies, les auxiliaires de puériculture sont en concurrence avec les assistantes maternelles. Néanmoins, certains secteurs deviennent porteurs. Par exemple, les soins à domicile ou les services de néonatalogie (étude et traitement des maladies du nouveau-né...).
Évolution par concoursAprès 3 ans d'expérience dans le secteur hospitalier ou médico-social, l'auxiliaire de puériculture peut se présenter au concours d'entrée des Ifsi (instituts de formation en soins infirmiers) pour préparer le diplôme d'État d'infirmier. Elle bénéficiera alors d'une épreuve de culture générale adaptée et de places réservées au sein des centres de formation. Elle peut également se présenter au concours d'entrée des écoles d'éducateurs de jeunes enfants ou devenir aide-soignante après une formation adaptée.
Le diplôme d'État d'auxiliaire de puériculture se prépare en un an, au sein d'écoles spécialisées, qui sélectionnent sur dossier et entretien.
Les titulaires des baccalauréats professionnels « Accompagnement, soins et service à la personne » (ASSP) et « Services aux personnes et aux territoires » (SAPAT) bénéficient de dispenses de formation et d'une procédure de sélection particulière.