Parmi le personnel de santé, l'aide-soignant est sans doute le plus proche des personnes hospitalisées. Il assure l'hygiène et le confort des patients. Il apporte aussi son soutien aux personnes dépendantes pour toutes les tâches de la vie quotidienne, à domicile ou en centres d'accueil.
Code ROME : J1501
Au sein de l'équipe médicale, l'aide-soignant assure l'hygiène et le confort des patients. Il participe aux soins sous la responsabilité de l'infirmier et contribue au bien-être des malades en les accompagnant dans les gestes de la vie quotidienne. Il travaille à l'hôpital, dans les maisons de retraite, les centres de soins et parfois à domicile. Sa mission s'effectue en collaboration avec toute l'équipe médicale.
Sous la responsabilité de l'infirmier, l'aide-soignant s'occupe de l'hygiène et veille au confort physique et moral des malades. Au quotidien, il aide les patients à effectuer leur toilette et à s'habiller. Certains malades doivent rester à jeun avant une opération, d'autres suivent un régime particulier. Il vérifie donc les consignes avant de préparer les chariots de repas.
Un accompagnantL'aide-soignant accompagne dans leurs déplacements les personnes privées d'autonomie. Il les aide à s'asseoir, à se nourrir, à sortir de leur lit. Son travail s'étend à certaines tâches d'entretien comme le changement de la literie et du linge, ainsi que le nettoyage et le rangement des chambres et des espaces de vie.
Des soins limitésContrairement à l'infirmier, l'aide-soignant ne donne pas de médicaments et n'effectue pas de soins médicaux. Installer une perfusion, par exemple, ne rentre pas dans ses attributions. En revanche, il est capable de mesurer les paramètres vitaux (pression artérielle, température, rythme respiratoire, mensurations ... ) en utilisant des outils spécifiques.
Le travail d'aide-soignant requiert résistance, force physique et délicatesse. Pour aider un malade à se repositionner dans son lit, pour l'aider à se lever ou à se déplacer, lorsqu'il est très affaibli ou sous perfusion, par exemple.
Communiquer et écouterTrouver les mots justes pour apaiser un malade angoissé avant une intervention chirurgicale, pour persuader un enfant de s'alimenter ou pour informer ses collègues... la capacité à communiquer de l'aide-soignant est primordiale. Sans oublier une bonne dose de patience, de tact et un certain sens de l'écoute.
Se montrer disponibleL'aide-soignant sait se rendre disponible et faire preuve d'initiative tout en s'impliquant dans un travail d'équipe. Souvent confronté à des personnes en souffrance, il doit aussi être doté d'un solide équilibre psychologique.
Le métier compte 416 000 professionnels. Il est accessible aux garçons comme aux filles. Chaque année, 10 000 postes se libèrent en France. Les perspectives d'emploi sont favorables. Les débouchés dans les hôpitaux restent importants, et l'allongement de la durée de la vie devrait créer de nouvelles opportunités dans les centres accueillant des personnes dépendantes.
Évoluer grâce aux concoursAprès 3 ans d'exercice dans le secteur hospitalier ou médico-social, un aide-soignant peut passer des épreuves de sélection spécifiques pour intégrer les écoles d'infirmiers. Par ailleurs, les titulaires du diplôme d'État sont dispensés d'une partie de la formation d'auxiliaire de puériculture s'ils envisagent de préparer ce diplôme. Certains concours de la fonction publique (ceux des hôpitaux des armées ou de la préfecture de police) sont également accessibles.
Le diplôme d'État d'aide-soignant se prépare en un an, au sein d'écoles spécialisées. Les instituts de formation sélectionnent sur dossier et entretien.
Les titulaires des baccalauréats professionnels « Accompagnement, soins et service à la personne » (ASSP) et « Services aux personnes et aux territoires » (SAPAT) bénéficient d'équivalences ou d'allègements de formation.