Roses, orchidées, plantes dépolluantes, exotiques, carnivores... le fleuriste propose à la vente une grande diversité de végétaux, de parfums, de formes et de couleurs. Ses compositions et ses bouquets accompagnent chaque événement important de la vie.
Code ROME : D1209
Doué d'une fibre artistique, le fleuriste réalise et vend des compositions florales, en boutique ou en grande surface. Il travaille au sein d'un espace aménagé pour recevoir toutes sortes de fleurs, de plantes et d'arbustes aux couleurs, aux formes et aux senteurs variées.
Revers de la médaille : il faut se lever tôt pour aller faire ses achats et assurer de nombreuses heures d'ouverture lorsque l'on est indépendant.
Après avoir vérifié l'état des stocks, le fleuriste sélectionne les plantes, les arbustes et les fleurs qu'il va acheter sur les marchés spécialisés ou commander à ses fournisseurs. Son choix est guidé par certaines dates du calendrier : 1er mai, Fête des mères, Toussaint, Noël... qui rythment ponctuellement son activité.
Soigner et mettre en valeurUne fois entreposés dans son magasin (dans les meilleures conditions de température et de taux d'humidité), les végétaux font l'objet de soins multiples : coupe des tiges ou des feuilles abîmées, arrosage, rempotage, lutte contre les parasites... avant d'être présentés en bouquets, en pots, en compositions...
Vendre et conseillerQuand un client arrive, le fleuriste est un vendeur. En fonction de la demande, il conseille l'achat de fleurs ou de telle ou telle plante, et indique les soins à lui apporter pour la conserver en bonne santé le plus longtemps possible. À la fin de la journée, le fleuriste fait ses comptes et dresse la liste des variétés qu'il devra acheter le lendemain...
Pour exercer ce métier, il faut aimer les fleurs (et ne pas être allergique au pollen...), mais ce n'est en aucun cas suffisant. Technicien avant tout, le fleuriste doit avoir de solides connaissances en botanique et en horticulture. Il connaît près de 300 noms de fleurs et de plantes et les soins adaptés à chacune d'entre elles.
Gestionnaire et vendeurDiriger une boutique nécessite de l'organisation et une bonne aptitude à la gestion (suivi des commandes, des stocks, recettes...). Qu'il s'agisse d'une commande pour un deuil, un mariage ou une naissance, le fleuriste doit s'adapter aux personnes et aux situations. Le sens du contact et du commerce est indispensable pour fidéliser la clientèle.
Une touche artistiqueD'autres qualités telles que la créativité, le sens artistique, la capacité à jouer avec les tendances du moment et à inventer des compositions originales... font toute la différence. Du bouquet offert pour un rendez-vous amoureux au décor de table ou à la couronne mortuaire, au fleuriste de trouver la réponse adaptée.
Chaque année, 1000 à 1300 postes de fleuriste sont à pourvoir.
Dans les petits commerces tout d'abord : on compte 14 000 boutiques traditionnelles, qui représentent la majorité des points de vente et emploient plus de 85 % des salariés.
Dans les grandes surfaces ensuite : le développement de rayons de fleurs et de plantes dans les hypermarchés et les jardineries des galeries marchandes a créé des emplois. À noter, aussi, le développement des fleuristes franchisés (qui gèrent un magasin appartenant à une grande enseigne).
Des évolutions de carrièreUn fleuriste débute comme employé en grande surface ou dans une jardinerie. Il peut, à moyen terme, prendre la responsabilité d'un rayon floral, devenir conseiller technique de vente pour l'horticulture ou vendeur spécialisé en pépinière. L'évolution la plus courante est de créer ou de reprendre un fonds de commerce pour diriger son propre magasin : ainsi, 75 % des salariés se mettent à leur compte après quelques années d'expérience.
Le CAP (certificat d'aptitude professionnelle) fleuriste est le diplôme de référence pour exercer ce métier. Il se prépare souvent en apprentissage. Habituellement préparé en 2 ans, il peut aussi être obtenu en 1 an après un diplôme de niveau bac. Il existe d'autres diplômes pour se perfectionner en art floral ou pour s'installer à son compte ; c'est le cas du BP (brevet professionnel) et du BTM (brevet technique des métiers).